Départ pour Gaoua, première visite du site du futur centre à bord du bus de Don Bosco et retrouvailles avec nos cuisinières.
Bruxelles - Ouaga, six heures de vol, Ouaga - Gaoua, 6 heures de bus
C'est entassés dans un bus bondé mais climatisé que nous avons parcouru les 400 kilomètres qui séparent Ouaga de Gaoua, capitale provinciale du Poni dans le sud-ouest du pays. Le Peugeot de Don Bosco est bien plus confortable.
La saga du minibus
Il y a trois mois environ, Francine la femme de Jean-Marc et secrétaire d'a-b-c-d annonçait que l'institut Don bosco à Sion où elle travaille se séparait d'un minibus Peugeot Boxer de 14 places, 80.000 kilomètres au compteur: une aubaine pour le centre d'hébergement et de formation pour enfants aveugles ou malvoyants qu'a-b-c-d met en place à Gaoua.
En effet le collège catholique où sont intégrés les enfants se trouve à cinq kilomètres du nouveau centre. Nous avons donc sauté sur l'occasion. Voici les étapes qui ont ponctué l'odyssée du minibus
- Achat du véhicule pour la somme de CHF 2.000;
- Réception d'un don de CHF 5.000 de la fondation La tire au loup pour financer cette opération;
- Pose par notre pote Philippe sur la carrosserie des lettres composant le nom de notre partenaire, en l'occurrence, l'Association Espoir des Malvoyants et Aveugles de Gaoua (AEMAG);
- Acheminement par un collègue de Francine du bus de Sion jusqu'à Romanel sur Morges;
- Convoyage du Peugeot jusqu'à Anvers;
- Réception du bus par notre ami Samsung à Lomé;
- Arrivée à Ouagadougou du bus;
- Après les formalités douanières, Samsung aura conduit le véhicule à Gaoua en en profitant pour transporter les matelas des dortoirs du futur centre.
Première visite sur le site
Toutes les constructions prévues dans le projet sont sorties de terre. De prime abord, l'ensemble des bâtiments donne satisfaction à l'exception du bâtiment central qui a été érigé par un premier architecte. L'AEMAG n'a pas encore réceptionné définitivement le bâtiment central et conserve une réserve de 5 % sur les travaux pour contraindre l'architecte à corriger les nombreux défauts que nous lui avions signalés l'année passée déjà. Mais il ne semble pas être trop pressé et se fait tirer l'oreille. Yara Kambou va lui adresser une seconde mise en demeure et va lui téléphoner pour l'informer que les Suisses, présents à Gaoua quelques jours, auraient quelques amabilités à lui susurrer dans l'oreille.

Apéritif au One-One
À côté de son activité d'architecte, Hermann dirige le haut lieu de la fête de Gaoua, le One-One. Après notre responsable de pension Daniel, Hermann nous offre l'eau de l'étranger. En l'occurrence, en ce qui nous concerne, il s'agira d'une bière.
De retour à la pension pour établir le programme de notre séjour, nous sommes très contents de retrouver nos chères cuisinières qui nous ont préparé des frites, de l'aloco, une magnifique sauce aux tomates et du délicieux piment.
À demain!
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