Nous voilà repartis pour de nouvelles aventures.

Le voyage

Léger retard au départ de Genève, retard plus important à Bruxelles. Après six heures de vol, nous atterrissons à Ouaga une heure après l'horaire prévu. Ce n'est pas l'envie qui manque, mais nous évitons d'aborder l'épineux sujet de la dérouillée, 5 à 2, que les Suisses ont administré dimanche en foot aux Belges.

Objectifs du voyage

Nous nous rendrons tout d'abord à Zorgho à la rencontre de plusieurs enfants handicapés de la vue qui ont quitté l'école de Boulsa qu'a-b-c-d a soutenue pendant plusieurs années. Malheureusement, de graves difficultés sont intervenues entre notre association et le fondateur de l'école de Boulsa à tel point que nous avons dû suspendre toute relation avec lui. Le dossier est actuellement entre les mains du ministère de l'éducation de masse. Malgré cette regrettable situation, a-b-c-d ne voulait en aucun cas prétériter les enfants. C'est pourquoi, nous avons cherché une solution afin que les enfants aveugles et malvoyants de Boulsa qui ne seraient plus scolarisés dans leur ville le soient dans une ville située à une cinquantaine de kilomètres. C'est grâce au parrainage non personnalisé de CHF 30.- par mois que versent nos fidèles donateurs qu'a-b-c-d a pu mettre au point cette scolarisation d'urgence dans une école qui accueille également des enfants voyants.

Ensuite, nous nous rendrons à Gaoua dans le sud du pays où a-b-c-d met en place un centre d'hébergement et de formation pour jeunes aveugles et malvoyants.

Accueil à Ouaga

Toute une troupe nous attendait à Ouaga: Lucien Naré, dit le roi Naré, avec sa fille Josette et sa secrétaire particulière. Il est le responsable de l'Association pour le Salut des Handicapés de la vue du Burkina et d'une importante école spécialisée pour enfants handicapés de la vue à Ouaga, le pasteur Sam, dit Samsung, le meilleur chauffeur de tout l'ouest africain et notre ami Bouba, le représentant sur place d'a-b-c-d.

À notre arrivée, la température était de 34 degrés. À comparer avec les trois vécus le matin à Bruxelles, le choc était un peu rude bien qu'atténué par une légère ondée.

Histoire de ne pas faillir aux traditions, nous nous sommes ensuite dirigés vers la Terra Nostra, la pizzeria où Michel et moi avons nos habitudes.

À demain!