Bonjour à toutes et à tous,
Troisième et dernière journée à Boulsa avant la dernière ligne droite au Burkina Faso.
Remise du livre Lire au Burkina cinquième année
C'est devant les autorités de l'enseignement et de l'action sociale, celles représentant le pouvoir coutumier, les enseignants et les enfants que nous avons remis six exemplaires du livre Lire au Burkina cinquième année transcrits en braille. Chaque exemplaire se compose de six volumes d'une centaine de pages chacun imprimées recto verso. Suite à un deuil intervenu dans le voisinage, nous n'avons pas eu droit aux chants habituels. Par contre, nous avons assisté à la lecture en braille absolument magistrale par un élève, le jeune Wendémi, un des petits chouchoux de la lionne blanche.

Dans le billet de demain, je reviendrai plus en détails sur la procédure pour la transcription en braille et le rôle qu'a joué ma collègue Valérie Bolay, collaboratrice du service de transcription de la Bibliothèque Braille Romande et livre parlé, un des services de l'Association pour le Bien des Aveugles et malvoyants de Genève.

Le trajet de retour émaillé d'incidents
Le bus Toyota que nous avons convoyé depuis Lausanne avec Philippe en 2009 arrive vraiment au bout. Il se déglingue de tous les côtés. La poussière entre par tous les pores de sa carrosserie pourrie. Cependant, le moteur tient le coup. Nous avons demandé la route aux environs de 13:00. Étienne et son équipe, qui en voiture, qui à moto, nous ont escortés jusqu'à la sortie de Boulsa. Quelques kilomètres plus loin, Samsung, le meilleur chauffeur de tout l'ouest africain, ne parvient plus à passer les vitesses. Nous nous arrêtons sur le bas-côté de la route. Bondi, spécialiste en matière de guimbarde, parvient, grâce à son légendaire doigté, à en enclencher une. Un peu tendu, Samsung roule en troisième sur plusieurs dizaines de kilomètres, jusqu'à un garage à Zorgho. Après quelques tours de clé pour resserrer des écrous, un peu d'huile et quelques coups de marteau bien ajustés sur le levier de vitesse, nous voilà repartis. Cinq kilomètres plus tard, c'est la crevaison. Une vis monumentale a perforé le pneu arrière-gauche du Toyota. Avec une heure de retard sur l'horaire prévu, nous arrivons sans encombre à Ouagadougou, au Café de Vienne où nous passerons la nuit dans le même lit. Que nos femmes et nos admiratrices soient rassurées, le sommier est heureusement large.

Notre avant dernière soirée à Ouagadougou
Après une bonne douche et des tentatives pour soigner notre rhume au pastis, nous avons jeté notre dévolu sur la terrasse de la Terra nostra. Piccata de veau pour moi, bœuf au poivre vert pour Bondi, pommes-de-terre sautées, excellent rosé du Salento, café Calvados. Bref, de quoi requinquer une équipe qui a passé plusieurs jours dans des conditions pas très confortables. Je vous entends déjà dire que nous ne sommes pas très originaux. C'est vrai, mais nous avons nos habitudes. Ainsi, nous ne risquons pas de nous perdre dans des rues très mal éclairées et nous sommes toujours bien reçus. Demain soir, nous irons chez Madame Ping où Michel a ses habitudes, à tel point qu'il se sert lui-même dans le frigidaire.
Alors, à demain!
Jean-Marc je trouve génial ce que vous avez fais là-bas. Superbe ce garçon qui lit le braille. Et toi je vois que tu bronzes. Bonne suite à vous tous. Bisous bisous Jo Jo
Salut les gars, ceci sera mon dernier billet de ce voyage : santé, conservation et…..à samedi !
Becs
me réjouis d’accueillir Bill, mon explorateur à la gare de Sion en plein Carnaval!
Je me permets, au nom de tous les enfants aveugles de vous dire Merci et Merci, vous êtes des chefs, pas coutumiers , mais des chefs ,
A+