Bonjour à toutes et à tous,
Nous quittons Ouagadougou pour nous rendre à Gaoua, à 400 kilomètres au sud-ouest de la capitale du pays des hommes intègres dans la ville-même où le capitaine Sankara a suivi une partie de sa scolarité. Hébergement sommaire, nourriture peu engageante. Par contre, nous sommes connectés et de bonne humeur. N'est-ce pas là l'essentiel?
Bon pied, bon œil
Après avoir pris un excellent petit déjeuner à la pension Yiri Suma en écoutant TV 24, nous avons organisés encore une fois nos bagages. Puis, nous nous mettons à lire installés confortablement sur la terrasse avant d'inaugurer la bouteille de Pastis de Michel. Il est particulièrement fier de lui, car il a même dégoté des glaçons. Avant que nous nous rendions en taxi à la gare routière, le repas de midi se réduit à des tartines de Parfait et de la Vache qui rit.
Audio: Devant la gare routière
Nous avons pris place dans un bus climatisé dans lequel on est très mal assis. On est aussi mal installé que dans un Airbus d'Air France, le Champagne en moins.
Le voyage est ponctué de plusieurs contrôles de police, une preuve que le pays demeure sous tension. Sur place, nous avons loué une voiture que Bouba conduira durant ces quatre jours.
Notre hébergement
Le moins que l'on puisse dire est que le régime est spartiate: pas de drap, pas d'eau, pas de climatisation bien sûr. Heureusement, il ne fait pas trop chaud: 32 degrés la journée et peut-être 20 la nuit. Yara Kambou nous a amené dans un bistro où les gens de passage descendent volontiers. J'espère que nous sommes mal tombés. Sans quoi, il y a du souci à se faire. Petite anecdote: ce bistro, le flamboyant, a été créé par le capitaine Sankara. Durant le temps de la Révolution nationale, il portait le nom flamboyant de la Grotte du militant.
Les affaires sérieuses commencent
Demain, dès 9 heures, nous attaquons nos séances avec le comité de l'Association pour l'Espoir des Aveugles et Malvoyants de Gaoua (AEMAG). Premier objectif: établir un programme, le plus précis possible, de nos quatre jours ici.
Salut les garçons !
Je suis sidérée de savoir que le Toyotte est encore vivant. Il est vrai qu’il a été régulièrement béni. Vous devriez aussi faire bénir les téléphones pour qu’ils durent aussi longtemps…
Très sympa les cartes postales sonores, merci.
Bon courage à vous deux pour la suite
Bonjour à tous,
Courage pour cette journée de travail intensif…comme dit Souchon dans sa chanson:on avance ,on avance , on avance,c’est une évidence on avance!
Mais quel boulot!
Bravo Bouba pour ton audio description! Les personnes aveugles qui liront ce blog apprécieront! Bon, même pour les voyants c’est chouette ces docs sonores!
Bien affectueusement.