23 janvier 2016

Hier, nous n'avons pas fait grand-chose, si ce n'est fourbir nos armes, organiser nos valises pour le départ à Gaoua et galérer sur ce maudit blog en buvant du Jura. Rassurez-vous, nous avons passé de bons moments même si nous n'avons pas été d'une activité débordante.

fleurs dans la cour de Lucien
Légende: fleurs dans la cour de Lucien

La technique a du bon!

Hier soir, j'ai pu joindre ma maman à Miami grâce à WhatsApp. Âgée de 84 ans, elle a entrepris son premier très long voyage pour rejoindre son petit-fils qui bosse chez l'oncle Sam. Ainsi, j'ai pu la tranquilliser suite à l'attentat du 15 janvier 2016.

Interview avec Valentin

Valentin
Légende: Valentin

Bien que la qualité de l'enregistrement laisse à désirer, nous avons pu aborder avec le serveur de la Terra Nostra quelques aspects de cette tragédie.

Audio: Interview de Valentin

Les préparatifs vont bon train

Bouba, le coordinateur de notre action sur place, était pour moi le plus Helvète des Burkinabè: précis, toujours à l'heure. Depuis quelques temps, Bouba est systématiquement en retard. Cela a le talent de me mettre les nerfs en pelote. Hier, nous l'avons attendu plus d'une heure avant d'aller manger chez lui: chou, carotte et spaghetti. Bouba a trois enfants: Israël, Schiphra et Prince. C'est à se demander si pour les deux premiers il a pioché les prénoms dans la bible et dans la pop pour le prénom du troisième.

En route, nous sommes passés à la pharmacie car j'ai mal aux dents et avons été acheté nos billets pour Gaoua, 7.000 CFA par tête de pipe, soit environ CHF 10. C'est la première fois que nous empruntons les transports publics. Cela risque d'être sport. Il faut compter au minimum 6 heures pour se rendre à Gaoua, une ville du sud-ouest située non loin de la frontière avec la Côte-d'Ivoire.

Projet Gaoua

Avant de revenir plus en détails sur ce projet, sachez qu'il consiste en la construction de bâtiments qui pourrons héberger des jeunes aveugles et malvoyants pour acquérir une formation professionnelle et des enfants aveugles et malvoyants qui sont intégrés dans des classes de l'École catholique de Gaoua.

Ah! Les habitudes!

Après avoir été mangé à la Terra Nostra hier, nous avons jeté notre dévolu sur le bistro de Madame Ping. Accompagné par un vin de Saint-Émilion qui n'avait pas dû connaître le raisin, nous avons dégusté un porc pimenté pour moi et un porc à l'aigre-doux pour Bondex. L'ambiance est excellente même si la gestion du blog nous tend un peu les golfs.

À demain!

Jean-Marc et Michel