La nuit s'est avérée moins bonne que la précédente. Je me suis endormi très tard avec Blaise Cendrars qui me contait ses tribulations à Marseille. Selon Bondi, j'ai pas mal scié bois vers le matin.
Hier soir, nous ne sommes pas parvenus à insérer les photos du jour dans le blog. Nous allons examiner ça avec Bouba. Tout semble rentrer dans l'ordre. Hier soir, nous n'avons peut-être pas été suffisamment patients avec la connexion. Nous avons été recharger la clé WIFI que nous allons utiliser à Boulsa et à Gaoua. LÀ, la patience ne devra pas nous manquer.
Il fait encore un peu frais sur notre petite terrasse. Je tire sur ma pipe pendant que Michel fait ses comptes et fourbit ses armes en prévision de l'entrevue avec Etienne.
A 10 heures, nous allons "aux poules" avec Bouba. Il s'agit de confirmer notre commande et, surtout, de négocier les prix. Martin et Marcel n'ont qu'à bien se tenir car Bouba excelle dans cet exercice. Ils sont dures en affaire nos deux braves. Nous avons acheté pour 100.000 francs CFA une trentaine de gallinacés, de quoi peupler toute une basse-cour. Nous avons été ce jour pour passer commande d'objets en matériel de récupération, de quoi peupler une ménagerie cette fois.
En attendant l'arrivée très attendue de ma valise, j'ai emprunté des chaussettes et des slips à Bondi. A la guerre comme à la guerre. Quoiqu'il arrive, nous partons pour Boulsa demain mercredi 6 novembre.
Etonnant
Je découvre des expressions communes entre les Valaisans et les Burkinabè. Les hommes intègres disent également comment et et chez vous? Exactement comme Gabi, le propriétaire de la pension du Pas de Launaz à Eison village situé juste en-dessus de Trogne oú se trouve notre chalet et oú Bondi se rend en vacances pendant le jeûne genevois. Etonnant non?
La rencontre avec Monsieur Yankiné, le directeur de l'Alliance biblique du Burkina Faso s'est très bien déroulée. Il nous a confortés dans la stratégie mise au point pour notre voyage à Boulsa.


Avant d'aller à l'aéroport, nous sommes passés au marché pour acheter du piment pour Anne Pillet, la responsable de la bibliothèque braille de Genève. Le simple fait de l'avoir goûté au bout doigt a donné un bon coup de fouet à Bondi. Attention à ne pas se frotter les yeux après.
La nuit tombe sur Ouaga et la valise est retrouvée. Je sens qu'on va fêter ça!
Nous fêtâmes. Qu'avons-nous mangé, devinez? un Wienner schnitzel mit pomme-frites, in Berndütsch, ei schnipo, et quelques schnapsch comme dit la charmante Elisabeth qui nous a servi.
Vive l'amitié complice!
Bonjour Michel et Jean-Marc,
Ce nouveau feuilleton « slip en soute » était, presque, aussi palpitant que Crime en un Clin d’oeil.
Si vous pouviez arrêter de nous bassiner avec vos 30° ça serait sympa pour celles et ceux qui vivent en novembre ici.
Je me réjouis déjà d’avoir des nouvelles de Boulsa et des enfants. Même par procuration c’est très émouvant de les retrouver.
A très bientôt, bon couraage et bon travail !
Amicalement :
Clo
Salut Claudine,
30 degrés, tu plaisantes! au minimum 35. Il fait chaud mais sans excès. Ici tout se passe bien. C’est à véritable dépaysement. Grâce à ce que nous faisons et à l’amitié du père Bondi, je m’évade.
J’espère que ton week-end s’est bien déroulé et que la réussite a été à la hauteur de tes attentes.
Excellente journée
J2M