Nous sommes passés au palace des pasteurs Bouba et Samsung pour alimenter le blog grâce à leur liaison internet.
Juste avant notre départ, nous avons crevé. Heureusement, en pleine ville de Gaoua. Puis nous avons pris les 10 heures à la cambuse des Kambou: aloco et soupe de boyaux. Rien qu'à l'odeur nous avons failli tourner de l'œil, dieu sait le goût!

Nous avons demandé la route. Nous voilà repartis pour 6 heures à bord du Toyota.
Ce séjour à Gaoua s'est vraiment bien déroulé. Nous espérons vraiment que notre association pourra participer à ce projet avec Yara, son comité et les autorités locales. En clair, nous avons l'espoir que le projet soit accepté et soutenu par Valais solidaire, la structure qui regroupe les organisations humanitaires en Valais. Nous avons du pain sur la planche pour notre prochain comité fixé au 29 novembre et de la matière pour notre bulletin à paraître en décembre.
Une question: pourquoi le péage entre Ouagadougou et Gaoua coûte 1.000 francs et 1.500 dans le sens contraires? c'est le prix d'une Brakina pour le préposé au ticket. Nous venons de passer devant un panneau indiquant qu'ici, le 15 novembre 2008, l'explosion d'un camion-citerne a fait 85 morts. Non loin de notre route se trouve l'unique voie de chemin de fer burkinabè qui relie Bobo, Ouaga puis Kaya: c'est la bataille du rail, dénomination d'un immense chantier qui a marqué profondément l'époque révolutionnaire de Sankara.
Lorsqu'on pense que nous roulons sur l'axe qui relie les deux principales villes du Burkina, nos routes d'alpage, c'est du billard. Malgré l'experte conduite de Samsumg, nous ne pouvons pas éviter tous les trous qui sont énormes. Cela me rappelle certains tronçons de la route de l'espoir que nous avons faite en 2009 avec Philippe Paul et Michel Gilbert à bord de ce même bus. Avec Bondi, nous sommes de l'avis qu'un voyage jusqu'à Gaoua en véhicule individuel est trop cher et surtout, trop pénible. C'est la raison pour laquelle, nous opterons pour le transport collectif la prochaine fois.

Super Bondi!
Nous venons de crever une seconde fois, la même roue. Le chef mécano Bondex dirige la manœuvre et met la main à la pâte. Ce coup-là, il ne faudrait pas que la même mésaventure se reproduise.

Nous sommes arrivés sains et saufs à Ouaga et parvenus au terme de ce blog. Ne restent que quelques petites choses à faire: aller chercher les objets que nous avons commandés, faire quelques visites et surtout, partager encore quelques bons moments de rigolade avec Bondi.
Sauf événement exceptionnel, nous vous donnons rendez-vous à l'occasion de notre prochain voyage au pays des hommes intègres.
Merci à toutes et à tous de nous avoir suivis et de soutenir notre action en faveur des enfants aveugles et malvoyants au Burkina Faso.
Jean-Marc et Michel
PS: Merci surtout à toi, cher Michel. T'es vraiment un pote!
Un superbe récit pour une superbe aventure humaine!
Merci Jean-Marc de nous emmené avec vous par le biais de ce blog!
Et bravo pour ton engagement et tout le travail réalisé.