Bonjour,
Une bonne surprise pour Jean-Marc à l'heure de sa première bouffée de pipe. Un des chats de la maison vient lui faire des câlins.

Dans le jardin de notre pension, nous prenons le petit déjeuner constitué de délicieuses confitures locales et d'un tube de Cenovis que Jean-Marc a pris le soin d'importer d'Helvétie.
Départ pour Gaoua
Nous embarquons à huit heures dans ce qui devait être, selon l'horaire, un car climatisé. En fait, il s'agit du véhicule le plus pourri parmi les nombreux cars en partance. L'avantage, nous n'aurons pas à subir le sempiternel couper décaler et les séries télévisées ivoiriennes à l'eau de rose.
On n’est pas chez Car Postal
Jean-Marc qui est un peu grand, déploie sa canne blanche à chaque halte pour dissuader celles et ceux qui souhaiteraient s'asseoir à côté de lui. Après à peine une heure de route, il faut enlever une roue pour changer le disque de freins qui a rendu l'âme. On n'est pas sorti de l'auberge

La réparation est effectuée par le chauffeur et ses assistants sur le bas-côté de la route.

Une bonne heure plus tard, nous reprenons la route dans la chaleur qui monte inexorablement. Après deux contrôles des passeports en colonne en plein soleil, nous sommes à peu près morts. Nous arrivons à Gaoua avec plus de deux heures de retard. Nous sommes accueillis par Yara, le président de l'AEMAG et son neveu Ismael, ainsi que par Daniel, le propriétaire de la pension où nous allons dormir et manger.
Objectif du séjour à Gaoua
À Gaoua, chef-lieu de la province du Poni au sud-ouest du Burkina, a-b-c-d accompagne l'Association de l'Espoir des Aveugles et Malvoyants de Gaoua (AEMAG) pour la mise en place d'une structure pour la formation professionnelle de jeunes aveugles ou malvoyants ainsi que pour l'hébergement des enfants handicapés de la vue intégrés dans le collège catholique de Gaoua. La première tranche des constructions achevée, nous devons examiner de près le programme des travaux à venir et les filières de formation avant de donner notre feu vert.
Grande surprise!
À notre arrivée à Gaoua, Yara nous annonce que le centre doit déjà accueillir des enfants. En effet, les familles d'accueil n'étant plus payées depuis des mois, elles ont refusé d'accueillir les enfants commençant le CP2 en octobre 2017. Pour répondre à la sollicitation de l’école, Yara a pris sur lui d'aménager dès début février 2018 avec les moyens du bord un dortoir du futur centre. Ce sont cinq enfants qui sont hébergés couchés sur des nattes à même le sol surveillés par Yara et un gardien pendant la nuit. De plus, un jeune adulte en cours d'alphabétisation a un œil sur eux. Yara a été très réactif, une bonne chose. A-b-c-d va mettre tout en œuvre pour soutenir cette initiative mise sur pied dans l'urgence.
Les enfants ont débuté leur année scolaire il y a deux semaines. Le retard qu'ils ont pris sur l'année n'aura pas beaucoup de conséquence puisque les enseignants étaient en grève. Nous allons examiner comment soutenir ces enfants par le biais des parrainages.
La soirée
La conversation roule agréablement. Nous ne tarissons pas d’éloge sur les spaghetti à la sauce tomate cuisinés par la fille du propriétaire Daniel. Dès demain, nos chères dames officieront.

À demain pour une première visite sur le chantier, une rencontre avec le Maire de Gaoua, l’entrepreneur des travaux et les cinq enfants hébergés dans le centre.
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