9 octobre 2011

Vue de la côte africaine
Légende: Vue de la côte africaine

Nous voilà partis!

Le vieil adage selon lequel: tout le monde n'a pas la chance d'être aveugle, s'est à nouveau vérifié. Grâce à cette chère blanche, ma canne, celle qui a permis à Philippe, Michel et à votre serviteur de surmonter bien des difficultés lors de leur descente à bord de notre cher Toyota depuis Lausanne jusqu'à Ouagadougou en 2009, la préposée à l'enregistrement des bagages a été particulièrement compréhensive. Nous sommes en surcharge de plusieurs kilos pour trois des quatre valises que nous avons étalées dans le hall pour répartir au mieux le poids. En comptant nos trois bagages à main, ce ne sont pas moins de 130 kilos de matériel que nous apportons dans nos valises.

Janique Cottier: super collègue

C'est grâce au fils de Janique, Quentin qui avait un tournoi de hockey sur glace à Genève, que celle-ci s'est proposée d'amener notre montagne de bagages à l'aéroport. La voiture était tellement pleine, que le sac de hockey de Quentin n'a pas trouvé place à bord du véhicule familial, si bien que Janique a mobilisé sa voisine pour l'accompagner avec une seconde voiture à Genève, afin que l'occasion d'un déplacement près de la frontière Française pour faire des courses ne soit pas perdue. Merci à toi, chère Janique!

Dans le cochon tout est bon

Après avoir enregistré nos bagages, nous nous sommes rendus chez Christine, la sœur de Francine, une fidèle donatrice avec sa fille Caroline de l'école Jean-Marc Meyrat à Boulsa. Un gratin fondant, du jambon délicieux, un saucisson bien de chez nous, rien de tel pour se préparer au poulet bicyclette et à celui servi sur Air-France.

Premières anecdotes

La diane sonne aux environs de 5 heures, nous devons être à l'aéroport à 6 heures 15. Au contrôle de sécurité, Francine siffle. Ils ont tout d'abord pensé que c'étaient les chaussures de ma femme qui posaient problème, puis un stylo, mais non. Quelle ne fut pas notre surprise de constater que c'était un stupide paquet de fisherman's friend qui sifflait.

Arrivés à Paris, nous sommes pris en charge par l'assistance qui ne tarit pas d'éloges sur notre efficacité à affronter les contrôles de sécurité. A notre arrivée au terminal 2F de l'aéroport Charles De gaulle, cela bouchonne. Un bagage abandonné vient d'être localisé, tout s'arrête. Après quelques minutes de vaines recherches pour retrouver son propriétaire, le colis suspect est neutralisé par les démineurs sous les applaudissements du public présent.

N'empêche que les choses ont bien failli mal commencer, lorsque Francine s'est aperçue qu'elle avait oublié son sac à dos dans les toilettes. Plus de peur que de mal, mais l'alerte fut chaude.

Message personnel pour Michel Bondi. C'est toujours la Baume, un méchant vin rouge du Langue d'Oc que l'on boit toujours avec Air-France.