Hier soir à Marrakech, nous sommes tombés sur une assez bonne adresse. Excellent tajine de poulet aux olives avec riz, pas aussi merveilleux que celui de Nasser bien sûr, bon vin local, délicieux thé, chambre spacieuse mais froide, la température ne devait pas dépasser les 15 degrés et les bâtiments ne sont pas chauffés.
Ce matin, le Toyote et les trois coyotes ont repris la route. Point de chute prévu au terme de l'étape du jour, Tan-tan, en passant par Agadir après avoir franchi une chaîne de montagnes. A la sortie de Marrakech, nous savourons les derniers 50 kilomètres d'autoroute de toute notre aventure. Sur un des ponts qui enjambe le magnifique revêtement de l'autoroute en construction, un berger vêtu tel un moine, d'une longue robe brune à capuchon, pousse devant lui un troupeau de moutons.
A Chichaoua, le caissier Bondi en profite pour aller faire du change. Un policier s'approche du Toyote et demande à Philippe son permis de conduire et les papiers du véhicule. Nous n'avons malheureusement pas parqué le bus dans le bon sens, celui de la route. Le policier disparaît puis nous fait signe d'avancer. Il a déjà le papier pour nous coller dans la main. Je déplie ma canne, descend du Toyote et vais serrer la main du policier et tout s'arrange. Nous lui expliquons d'où nous venons, où nous allons et pourquoi et il déchire la contredanse. La croix suisse et la canne d'aveugle, c'est vraiment la période du blanc, font très forte impression. Lorsque le caissier Bondi sort de la banque, il aperçoit trois gars en train de deviser gaîment comme si ils ne s'étaient pas vus depuis 20 ans.
Nous attaquons la montagne. Certains sommets sont enneigés. Les camions sont si lourdement chargés qu'ils gravissent le col, raide il est vrai, à trois kilomètres à l'heure. Brave Toyote, tu es vaillant toi!
Pique-nique à bord du Toyote. Bondi que j'ai surnommé Bondex, référence à une marque de peinture, ou encore Bondichéri, à une lettre près le nom d'un ancien comptoir français des Indes, a troqué son crayon de comptable pour le couteau suisse du parfait cuisinier en campagne. Il verse le rouge dans de gros verres dont la couleur fait dire à Philippe qu'ils proviennent certainement d'un surplus de l'armée marocaine. Et bien parlons-en de notre pinard. Au début, il ne nous paraissait pas trop mauvais. Maintenant, comme constate Philippe, il tire un peu les tendons. Mais il faut faire avec. Il y a dans ce beau pays, et c'est une lapalissade, davantage de mosquées que de caves à vin!
Vous l'aurez deviné: Michel a été scout dans sa jeunesse. Louveteau, il portait le totem de "pelage soyeux" ce qui convient assez bien à un coyote. Eclaireur, il était affublé de celui de "ouistiti aboyeur" qui lui va pas mal non plus. Philippe lui, a failli entrer chez les éclaireurs simplement pour suivre une éclaireuse. Mais l'homme reste rebel à toute autorité. Moi, je n'ai fait que l'Asile des aveugles.
On nous avait bien dit qu’il y avait un policier à chaque carrefour au Maroc. Après notre aventure du matin, nous avons été contrôlés plusieurs fois et une fois de trop à 200 mètres de l’hôtel sur lequel nous allions jeter notre dévolu. 51 kilomètres à l’heure au lieu de 40, cela ne pardonne pas, 400 dirhams d’amande, 60 francs Suisse environ. A Tan-Tan, on est dans le désert. Au bord de la route des panneaux nous invitent à faire attention aux chameaux.



« L’avenir appartient à ceux/celles qui se lèvent tôt » fin prête pour monter sur ma bicyclette, je jette un premier coup d’oeuil sur votre blog et vous souhaite bon courage pour la « route du jour ». j’AIMERAIS BIEN AVOIR DES nouvelles de oui-oui avec photo en compagnie des coyotes! allez ….salut les potes! bises
Salut l’équipe.
Ben disdonc, ça avance vite déja cinq jours et vous êtes aux portes du désert. J’éspère que vous avez fait les provisions en nourriture et vinasse. Vous me faites saliver… ici au pays des vaches sacrées, des poules qui picorent des bouts de plastiques et des liquor shop qui ressemblent
à des bunkers militaires, je me ferai bien une ptite tournée avec vous aggrémentez de cette bonne viande coupée par celui qui a été nommé couteau suisse d’or à la foire du Valais 1978.
C’est sympa d’avoir de vos nouvelles. Je vous souhaite bonne route et une bonne entrée dans le désert.
Séverin
Je vous avais pourtant prévenu concernant les limitations de vitesse !
J’espère que mes autres conseils vous sont utiles…
Bravo les potes,
ça avance vite. merci pour vos nouvelles. on dirait la canne magique de Jean-Marc fait peur aux policiers africains. elle risque de rester en Afrique comme la dernière fois. nous sommes toujours sur les préparatifs de toutes les activités qui auront lieu pendant le séjour de l’équipe choc. vous avez le bonjour de Samsung et du roi Naré. du courage et à bientot!
Et bien le voyage avance comme une belle histoire, faut savoir causer avec la flicaille et la canne blanche semble bien savoir appaiser le zèle de certains.
Ici le temps est du genre hivernal froid neigeux et refroidissant. Enfin le printemps n’est pas loin.
Bonne route avec une petite pensée boudhiste
There is no way to happines
Happines is the way
Salut les hommes il me semble qu’il y a du relâchement!
Ben alors, et les nouvelles du 6 mars!!!……je suis dejà accro alors j’attends ma dose….Ce n’est pas le moment de vous reposez sur ….?? sur quoi d’ailleurs quels sont les arbres que l’on croisent au Sahara? bonne route ,soyez prudents,ne perdez pas le couteau suisse ni le oui-oui , dites bonjour à la Dame, mouchez votre nez…. et bon courage pour la période d’abstinence qui vous attend en Mauritanie!
Vous êtes 3 mecs vraiment supers! je profite pour dire salut à Séverin qui suit l ‘aventure son papa depuis le pays des vaches sacrées.
Pas de nouvelles ? On pouvait s’y attendre. Dans le Sahara Occidental, il n’y a pas de cyber tous les 3 kilomètres. C’est souvent tout droit sur 50 bornes, avec un policier qui veut tout savoir ensuite.
Au fait, j’avais oublié de vous dire: j’ai l’expérience de passer la frontière entre le Maroc et la Mauritanie avec des écrans, des PC, des livres, des téléphones portables, des soupes en sachet, du mercurochrome, des pansements, des imprimantes, et j’en passe… mais aucune expérience pour passer des bouteilles.
Alors, il y a deux solution: soit vous les buvez toutes avant la frontière, soit… vous trouvez une autre solution…
Bonne chance !
super de suivre votre périple sur votre blogue,riche en impréssions , en anecdoctes et en photos pour nous simples péquins cloués devant notre écran d’ordi sans sable et sans saveur.
salut Philippe et les autres
daniel et Françoise