16 juin 2024

Réveil à 4 heures.

Ma femme Francine et mon vieux pote Michel Bondi m'ont accompagné à l'aéroport. À 5:30, ils m'ont confié aux bons soins de l'assistance. J'ai refusé la chaise roulante, comme d'habitude, mais n'ai pas pu éviter la voiturette à l'escale à Bruxelles. Le problème avec l'assistance réside dans le fait que lorsqu'à l'écran est affiché un retard, en l'occurrence une vingtaine de minutes, on ne nous tient pas au courant, ce qui peut engendrer un peu de stress lorsqu'on ne voit venir personne.

Le voyage

Tout s'est bien passé. J'ai eu de la chance. Dans ma classe, un mélange entre l'économique et la business, j'ai beaucoup plus de place pour étendre mes jambes et le siège voisin était inoccupé, ce qui m'a permis de disposer mes affaires à mon aise.

Ces Belges sont vraiment adorables. À ma sortie de l'avion à Bruxelles, l'hôtesse m'a remis un gros emballage de chocolats préparé à mon intention.

Je tiens à vous rassurer: la nourriture d'avion ne s'est pas améliorée, Mais servie par du personnel si sympathique, ça passe! À cause des formalités, l'assistance à Ouagadougou était un peu chaotique. Mais, en fin de compte, avec un peu de patience tout s'arrange. Une petite curiosité à l'arrivée à Ouagadougou, le commandant de bord nous a invité à garder nos places, car l'avion devait être tracté jusqu'à sa position finale. Lorsque j'ai demandé pourquoi cette manœuvre au chef de cabine, il m'a répondu: "On n'en sait rien. Cela vient de sortir. C'est d'autant plus stupide que notre Airbus A330 n'a été tracté que sur à peine trois mètres. Allez comprendre!"

Réception à Ouagadougou

Boubakar Ouédraogo, dit Bouba et Lucien Naré, dit le roi Naré, m'attendaient. Il fait 33 degrés. L'accueil à la pension Yiri Suma où je descends depuis de nombreuses années a été particulièrement chaleureux.

Contexte politique

Il n'y a pour ainsi dire plus de ressortissants français à la pension. Le patron, Lucien, m'a fait part de son étonnement. Il ne pensait pas qu'un visa me serait délivré.

Selon Bouba, le projet de s'affranchir du franc CFA a été torpillé par le président Alassane Ouattara de Côte d'Ivoire, fidèle soutien du président Macron. Selon lui, cela n'empêchera pas les trois pays les plus opposés à la France, soit le Mali, le Niger et le Burkina Faso, créent leur propre monnaie: le Sahel.